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Jeunesse du Niger

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lundi 22 juin 2015

L’association Citoyen des Rue Niger (CDRN) s'implique dans la lutte contre la méningite






Grâce au soutien financier de la Fédération Citoyen des Rues Internationale dont CDRN est membre, 20 enfants des rues de Niamey ont été vaccinés le 29 mai dernier dans l’enceinte du Centre des Jeunes kalley-sud, siège de l’association CDRN. 

Cette journée à commencé par une sensibilisation des enfants de la rue sur la méningite qui sévit au Niger depuis quelques temps et dont la vaccination est à l’ordre du jour.

Pour la circonstance, CDRN a mobilisé 20 doses du vaccin et un médecin volontaire au profit des 20 enfants sélectionnés sur la base de leurs participations aux activités de l’association mais surtout par le critère d’âge(les mineurs d’abord).


La journée de vaccination fut présidée par Sani Ayouba, membre du Conseil d’administration de CDRN en présence du Coordonnateur Djibrila Ibrahim et des animateurs encadreurs. 
Les enfants, très satisfaits du geste, avaient tenu à remercier l’ensemble des membres de l’association, qui œuvrent sans relâche, à les aider en tout temps et en toute circonstance.
Sadam, un des enfants disait à la fin qu’il voyait les autres se faire vacciner et avait eu de la peine de ne pas pouvoir se faire vacciner car c’était cher et sélective. Aujourd’hui, il est rassuré d’être à l’abris de cette épidémie grâce. 

Un déjeuner a été offert aux enfants après la prise d’une photo de famille.


Solidarité et surenchère

Avec l'avènement du mois du Ramadan, tout tourne autour du sucre. En effet, une certaine tradition bien établie dans notre société, veut qu'à l'entame du mois béni du Ramadan, l'on procède à une distribution du sucre utilisé pour accompagner le jeûne du Ramadan aux parents, amis, connaissances et voisins. Déroger à la règle pourrait être assimilé à de l'avarice, voire à une entorse aux bonnes manières. Aussi, actuellement, ce sont des tonnes et des tonnes de sucre qui sont acheminées ici et là d'un point à l'autre de la ville de Niamey, voire vers l'intérieur du pays. Services, personnalités, responsables politiques, personnes nanties, et moins nanties, chacun est tenu de distribuer l'incontournable cadeau de sucre.
Au regard de cette situation marquée par une très forte demande sur le marché, le sucre et bien d'autres denrées font l'objet d'une vaste spéculation entretenue par des commerçants véreux. Car, l'occasion faisant le larron, les cupides commerçants y trouvent là une bonne opportunité pour faire grimper les prix. La tactique consiste à créer, à dessein, une pénurie des produits les plus prisés pendant cette période, notamment les céréales, le sucre, l'huile alimentaire, et autres produits de grande consommation, puis d'en augmenter les prix. Conséquence, le panier de la ménagère se rétrécit, et les fidèles jeûneurs sont obligés de s'adonner à certaines acrobaties pour joindre les deux bouts.

En dépit des dispositions prises par l'Etat, généralement de concert avec ces mêmes commerçants, en vue d'atténuer la boulimie de ces derniers, rien n'y fait. Passant outre les décisions prises par les autorités et les appels à la retenue des oulémas, les spéculateurs sans foi ni loi n'en font qu'à leur tête. Sachant que la spéculation un acte fortement interdit par l'Islam, nos irréductibles ''chasseurs de riba'' déroulent leur triste jeu, tout musulmans et jeuneurs qu'ils soient. Et, aussi paradoxal que ça cela puisse paraitre, à l'appel du muezzin, ces derniers sont les premiers à envahir les mosquées pour se placer au premier rang des fidèles.
Le plus dangereux avec ce jeu de surenchère, c'est de constater qu'en général, au Niger, quand les prix montent, même de façon circonstancielle, c'est pour ne plus redescendre. En effet, à chaque fois qu'on assiste à une hausse de prix à la suite d'une situation de pénurie des produits, lorsque l'on revient à la normale, cette hausse demeure intacte et pour toujours. Du moins jusqu'à la prochaine pénurie qui entrainera une autre hausse. Ce qui fait dire aux observateurs attentifs qu'au Niger, quand les prix grimpent, ils ne redescendent jamais. Nous aurions voulu croire que le mois béni du Ramadan sera exempté d'un tel comportement assimilé à un grave péché. Hélas, ce n'est pas le cas...

Assane Soumana

mercredi 17 juin 2015

Tahoua : Edition du HACKATON pour le développement

Après Dosso du 15 au 17 mai 2015, le Centre Incubateur des Petites et Moyennes Entreprises (PME) au Niger (CIPMEN) et son partenaire Orange Niger ont organisé du 12 au 13 juin dernier, simultanément à Maradi et à Tahoua, l'édition 'HACK4DEV''.
A Tahoua, c'est l'université qui a servi de cadre à ce Hackaton dont le thème est : ''Quel développement économique par les TIC pour la région de Tahoua?''.
Le Hack4Dev est un rassemblement de développeurs informatiques, organisés par équipe autour de porteurs de projets avec l'objectif de produire un prototype d'application dans les thématiques de la santé, de l'éducation et de l'agriculture, en quelques heures, sous forme de concours chronométré. Il constitue une réelle opportunité de professionnalisation des universités à travers la mixité entre professionnels et étudiants, et une occasion pour les étudiants de travailler sur des problématiques concrètes des entreprises.
Après le lancement officiel donné par le conseiller juridique du gouverneur de la région de Tahoua, M. Issa Maïga, les étudiants de Tahoua se sont scindés en six groupes de trois à six personnes. Ils ont tour à tour présenté les applications qu'ils comptent développer. Il s'agit principalement de la transformation du ''moringua'' en farine et en huile pour lutter contre la malnutrition et certaines maladies du siècle, tel que le diabète. Un des groupes a surnommé sa recherche ''GARKUWA'' et se donne pour objectif d'aider les femmes enceintes. Pour les autres, il s'agit de permettre aux étudiants de pouvoir suivre leurs cours à distance, et d'aider les bacheliers à bien choisir les filières universitaires. Un autre groupe suggère une application avec des leçons transcrites et sonores pour les étudiants ''fainéants''. Bref, vu la pertinence des sujets développés, le jury supervisé par Mme Seyni Fatoumata Bako du CIPMEN a eu l'embarras dans le choix des trois meilleures œuvres à primer.

Ce concours ''HAC4DEV'' a surpris aussi bien les membres du jury que les autorités administratives et académiques, du fait des talents inédits révélés à l'université de Tahoua.
Dans une brève interview accordée à la presse locale, Mme Seyni Fatoumata Bako, représentante de CIPMEN et présidente du jury (comprenant un délégué d'Orange, des enseignants chercheurs et le chargé communication presse CIPMEN), s'est déclarée ravie des résultats obtenus à Tahoua. Elle a ensuite donné l'assurance aux étudiants que le Centre incubateur des PME au Niger (CIPMEN) et ses partenaires ne ménageront aucun effort pour encourager concrètement leurs initiatives.
En effet, souligne Mme Seyni Fatoumata BAKO, le Centre Incubateur des PME au Niger (CIPMEN) est une association qui a vu le jour grâce à un partenariat public-privé. Sa mission est d'accompagner les entreprises innovantes évoluant dans les secteurs des Technologies de l'Information et de la Communication (TIC), des Energies renouvelables et de l'Environnement, ainsi que les porteurs de projets innovants, dans leurs phases de création, de développement et de croissance. Le CIPMEN a un an d'existence. Il a incubé cinq entreprises innovantes. Six porteurs de projets sont en pré-incubation. Environ 200 candidats et prospects, près de 400 jeunes entrepreneurs coachés, des formations dispensées, des business modèles élaborés
Pour revenir à la cérémonie de Tahoua, disons que les étudiants en compétition ont passé une nuit blanche, du vendredi 20h au Samedi à 07h en train de développer leurs applications. Celles-ci ont ensuite été présentées au jury qui les a évaluées une à une, avant de rendre public son verdict, samedi vers 19H.
Après délibération du jury, le 1er prix a été décerné au groupe ''BETA''. Il bénéficie d'un chèque de 500 mille francs CFA plus une assistance technique du CIPMEN et d'Orange. Le 2ème prix est attribué au groupe FADEG qui a reçu un chèque de 300 mille CFA et un appui technique des organisateurs.
Une mention spéciale est faite au groupe ''Jeunes ambitieux''. Celui-ci bénéficiera de l'appui technique des organisateurs. Tous les trois récipiendaires sont admis à participer au camp national qui regroupera à Niamey tous les lauréats du ''HACK4DEV'' organisé dans les différentes régions du Niger. En attendant, pour concourir, ils ont droit à un appui technique du CIPMEN.

Ravic Mahamadou Mamoudou

jeudi 4 juin 2015

Sitting des médecins au ministere de la fonction publique


Suite à la décision du ministère de la fonction publique de procéder à des concours pour le recrutement des médecins, le syndicat des médecins à décidé de faire entendre son mécontentement à travers un sitting ce jeudi à la devanture du ministère de la fonction publique. « Nous sommes contre, car depuis toujours on recrute Les médecins par ancienneté ou par ordre de soutenance » laisse entendre un étudiant en médecine à l’université de Niamey. Une manifestation qui a donc enregistré la participation des étudiants. 

Pour eux si le ministère transforme ces intégrations directes en concours, il les expose aux mafias existant dans les concours à la fonction publique. 

Omar Abdel Nasser alias Limanjah : La star montante du Hip-hop nigérien

M. Omar Abdel Nasser a toujours été un passionné de la musique Hip Hop et ce, depuis son enfance. Depuis son jeune âge il passait beaucoup de temps à écouter de la musique avec ses ainés s'accrochant aux radios pour essayer d'écrire les paroles des Artistes.
Cela n'a pas empêché au futur artiste de suivre ses études. En effet, Limanjah son nom d'artiste qui signifie leader de la révolution pour la paix et l'unité, a fait ses études un peu partout au Niger notamment à l'école primaire Yantala 4, le collège Lako de Niamey, d'Agadez et de Zinder. Dès 1998 Limanjah s'était déjà lancé dans le Hip-hop alors qu'il était au collège dans le groupe H.12 avec deux (2) de ses amis. En 2002 ils ont fait leur première apparition sur scène au Stade de Zinder. «Je me suis lancé dans le Hip-hop au moment où le rap est considéré comme de la délinquance et ceux qui le pratique comme des jeunes qui n'ont aucun travail et qui cherchent seulement à gagner leur pain» a confié M. Omar Abdoul Nasser.

Néanmoins ce dernier a bénéficié dès le début de ses activités du soutien aussi bien de sa famille que du public. Ainsi la sortie de leur premier album composé de neuf (9) titres fut un succès éclatant auprès du public et depuis lors il n'a cessé de multiplier des actions. Rentré à Niamey en 2006 Limanjah a décidé de prendre son destin en main en créant son propre groupe à lui seul auquel il a donné son nom d'artiste tout en poursuivant ses études prouvant ainsi que sa carrière d'artiste ne lui l'a pas empêché de penser à son avenir. Il a sorti son deuxième Album appelé ¨rap end rythme composé de 14 titres.
Après l'obtention de son Baccalauréat en 2007 ce passionné de Hip-hop a opté pour une formation au Ghana (pour le bain linguistique) en vue de renforcer sa capacité en anglais afin de mener à bien ses activités artistiques. Classé premier (1er) à la deuxième (2ème) édition du concours musical Mouryar Niger, Omar Abdel Nasser est actuellement étudiant en Master II à la Faculté des Sciences Economiques et Juridiques (FSEJ) de l'Université Abdou Moumouni de Niamey (UAM), section droit. Cet artiste engagé a choisi la musique comme moyen de distraction à travers lequel il transmet des messages et dire ce qu'il a envie de dire dans l'espoir d'amener la population à un changement de comportement afin de promouvoir les actions pour la paix.
C'est d'ailleurs la raison qui a amené Limanjah à représenter la région de Diffa. Selon les explications données par ce dernier le choix de cette région n'est pas fortuit car elle est aujourd'hui victime des agressions de la part de la secte Boko Haram. C'est dire que la population de cette zone a besoin du soutien de tous les Nigériens. Très dynamique, cette star montante du rap est appréciée par le public nigérien ; ce qui lui a permis d'occuper la première place du classement du concours musical Mouryar Niger. Outre sa contribution en faveur de la paix, Omar Abdel Nasser œuvre aussi pour le rayonnement de la culture nigérienne et appelle à travers ses chansons à la conscientisation de la jeunesse nigérienne qui joue par ailleurs un rôle important dans le développement de notre pays.

Aïchatou Hamma Wakasso

lundi 1 juin 2015

Journée mondiale sans tabac : «Eliminer le commerce illicite des produits du tabac» thème de l'édition 2015

Dimanche 31 mai, le monde entier a célébré la journée mondiale sans tabac. Dans son message le ministre de la Santé publique du Niger a évoqué la situation de l'épidémie de tabagisme à travers le monde, les efforts des pays membres de l'OMS dont le Niger pour lutter contre ce fléau. Il a enfin demandé l'implication de toutes et de tous pour endiguer le phénomène du commerce illicite des produits du tabac.
La célébration de cette journée est l'occasion propice pour les responsables sanitaires mondiaux et des pays membres de l'OMS de souligner les risques pour la santé liés à la consommation de tabac. ''L'usage du tabac n'est pas sans conséquence sur la santé humaine car elle est aujourd'hui la cause de nombreuses maladies débilitantes et mortelles comme les maladies respiratoires, cardiovasculaires, le cancer'', a-t-il souligné. C'est pourquoi les autorités politiques et sanitaires accordent une attention particulière à la question du tabagisme. Parlant de ces conséquences sur la vie humaine, le ministre de la Santé a précisé que presque 6 millions de personnes sont tuées chaque année par cette épidémie dont plus de 600 000 non-fumeurs parce qu'ils ont été exposé au tabagisme passif.

D'ici 2030, et si rien n'est fait, cette épidémie tuera plus de 8 millions de personnes l'année. Ainsi, pour faire face à cette épidémie et ses conséquences, les pays membres de l'OMS ont négocié et adopté la Convention Cadre pour la lutte Antitabac. Cet outil a pour objectif de protéger les générations présentes et futures contre les conséquences sanitaires, économiques, sociales et environnementales liées à l'usage du tabac.
Malgré la volonté politique des dirigeants politiques et l'activisme de la société civile, la mise en œuvre de cette convention cadre a été mise à rude épreuve par les industries du tabac à travers diverses manœuvres dont la corruption, le renfort de la publicité et la promotion du commerce illicite des produits du tabac. Le commerce illicite des produits du tabac est néfaste pour les intérêts de nos pays et pour la santé de la population. Face à la menace que représente le commerce illicite de tabac, la communauté internationale a négocié et adopté en novembre 2012 le protocole pour éliminer cette pratique. Au Niger, les autorités du pays, conscientes de la gravité de la pandémie du tabac et de ses conséquences dévastatrices, ont signé et ratifié la Convention Cadre pour la lutte Antitabac et ont doté le pays de tout l'arsenal juridique (loi, décret, arrêté) nécessaire à la lutte antitabac.