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Jeunesse du Niger

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dimanche 30 novembre 2014

Lancement du rapport sur l'état de la population mondiale 2014 : 1,8 milliards d'habitants de la planète ont un âge compris entre 10 et 24 ans

                                  

    La table de séance au lancement du rapport
    La table de séance au lancement du rapport
    La ministre de la Population, de la Promotion de la Femme et de la Protection de l'Enfant, Dr Maïkibi Kadidiatou Dandobi a procédé, mardi dernier, dans l'après-midi, à l'auditorium Sani Bako, au lancement du rapport sur l'état de la population mondiale édition 2014. Le thème est : «Le pouvoir de 1,8 milliards : les adolescents, les jeunes et la transformation du futur». La planification familiale est universellement reconnue comme un droit essentiel parmi tant d'autres droits de la personne. C'est pourquoi, le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) a pris l'initiative d'élaborer et de présenter chaque année, un rapport sur l'état de la population mondiale. La cérémonie s'est déroulée en présence des membres du gouvernement, de la représentante de l'UNFPA au Niger, Mme Monique Clesca, des membres du corps diplomatique accrédités au Niger, de la présidente du parlement des jeunes et de plusieurs invités.

    Dans son allocution, la ministre de la Population, de la Promotion de la Femme et de la Protection de l'Enfant a indiqué qu'en choisissant le thème de l'édition 2014, les Nations Unies invitent les décideurs des différents Etats, en particulier ceux des pays en développement, à envisager des actions qui permettent de relever les défis de l'amélioration des conditions de vie de ce groupe vulnérable que sont les adolescents et les jeunes. En effet, souligne-t-elle, les jeunes n'ont jamais été aussi nombreux et, selon toute vraisemblance, le monde ne disposera plus jamais d'un tel potentiel de progrès économique et social. « C'est pourquoi, les réponses que nous apporterons aux besoins des jeunes et à leurs aspirations définiront notre commun avenir », a déclaré Dr Maïkibi Kadidiatou Dandobi.
    En outre, la ministre en charge de la Population a relevé quelques données contenues dans ce rapport 2014 qui montrent la nécessité de prendre en compte les besoins spécifiques des adolescents et des jeunes. Ainsi, les statistiques indiquent entre autres que le monde compte 1,8 milliards de personnes dont l'âge est compris ente 10 et 24 ans ; 9 jeunes et adolescents sur 10 dans le monde, vivent dans les pays sous développés ; 600 millions de jeunes filles ont des besoins spécifiques non satisfaits en matière de scolarisation et de santé de la reproduction ; environ une jeune femme sur trois âgées de 20 à 24 ans a été mariée avant d'atteindre l'âge de 18 ans ; chaque jour, dans le monde, 39.000 filles subissent un mariage précoce; plus de 2 millions de jeunes de 10 à 19 ans vivent avec le VIH.
    Ces données montrent clairement que la situation des jeunes et des adolescents reste encore un défi mondial à relever si l'on veut assurer un développement humain durable. A cet effet, les investissements stratégiques peuvent offrir aux jeunes la possibilité de faire valoir leurs droits à l'éducation, à la santé, au développement et à une existence exempte de violence et de discrimination. Au Niger également, selon la ministre en charge de la Population, la situation des jeunes et des adolescents constitue une préoccupation majeure, comme l'indiquent les résultats définitifs du 4ème Recensement Général de la Population et de l'Habitat et ceux de l'Enquête Démographique et de Santé réalisés en 2012 par l'Institut National de la Statistique (INS).
    Ces deux sources font ressortir les principaux indicateurs suivants : 52% de la population a moins de 15 ans et 59% a moins de 18 ans. A cela, il faut ajouter une proportion très élevée des mariages des enfants : 76,3% des filles âgées de 20 à 24 ans se marient avant l'âge de 18 ans et 28% avant 15 ans. Il ressort aussi, une maternité très précoce avec 20,6% des filles âgées de 15 à 19 ans qui deviennent mères chaque année. La proportion des accouchements d'adolescentes assistés par un personnel médical n'est que de 32,6%. La proportion des décès maternels d'adolescentes âgées de 15 à 19 ans est de 34,4% dans l'ensemble des décès d'adolescentes et 15,5% pour l'ensemble des décès maternels.
    Ainsi, pour faire face aux défis liés aux questions d'adolescents et de jeunes au Niger, la ministre a rappelé quelques actions initiées par les autorités politiques dont entre autres l'adoption d'une loi sur la santé de la reproduction qui favorise l'accès aux services de la santé de la reproduction y compris pour les adolescents et les jeunes ; l'élaboration de deux plans de Développement Sanitaire pour la période 2005-2010 et 2011-2015 qui mettent un accent particulier sur la santé reproductive et sexuelle des jeunes et adolescents ; l'élaboration d'un Programme National de la Santé de la Reproduction et d'une feuille de route pour la réduction de la mortalité maternelle et infantile; l'élaboration d'une Stratégie nationale d'information, d'éducation et de communication dans le domaine de la santé de la reproduction qui tient compte des spécificités des jeunes et adolescents.
    Aussi, pour répondre aux besoins et aspirations des jeunes et adolescents, plusieurs réalisations au plan institutionnel ont été enregistrées à savoir la définition et l'adoption d'une Politique et d'une Charte Nationale de la Jeunesse ; la mise en place d'un Conseil National de la Jeunesse ; la mise en place d'un Parlement des Jeunes composé des représentants de toutes les régions ; l'élaboration d'un Programme de Protection des Jeunes ; l'élaboration d'un Programme d'Insertion Socio-économique des Jeunes.
    Par ailleurs, Dr Maïkibi Kadidiatou Dandobi a indiqué que son département ministériel, avec l'appui des partenaires au développement a mené plusieurs actions d'information, de sensibilisation et de conscientisation des populations, en particulier sur les conséquences des mariages précoces et les avantages de la scolarisation et du maintien de la jeune fille à l'école. Elle a rendu un hommage mérité au Président de la République, Chef de l'Etat SE Issoufou Mahamadou, pour son engagement et son implication personnelle dans la protection, la formation et l'épanouissement des jeunes et des adolescents de notre pays. Elle a enfin renouvelé au nom des autorités de la 7ème République, sa reconnaissance à l'endroit de tous les partenaires qui appuient l'Etat dans les actions relatives aux questions de population au Niger en particulier l'UNFPA pour avoir élaboré et mis en œuvre un programme spécifique consacré aux adolescents et jeunes du Niger dénommé « Initiative Adolescentes ».
    Au cours cette présentation, les jeunes ont formulé des recommandations pour l'amélioration de leur situation. La rencontre est enrichie par les interventions de plusieurs panélistes en rapport avec le thème.
    Seini Seydou Zakaria

    vendredi 28 novembre 2014

    Insécurité à Diffa : Les dispensaires et les écoles fermés

    "La situation d'insécurité à Diffa est très grave: les écoles sont fermées, les dispensaires sont fermés tout le long de la frontière", s'est alarmé mercredi soir Ibrahim Foukori, un député de Diffa, lors d'un débat au Parlement.
    Le groupe islamiste, qui a été placé sur la liste noire des organisations terroristes par Washington, contrôle depuis début octobre Malam Fatori, une autre localité très proche du Niger, après de violents combats avec l'armée nigériane.
    "Actuellement, notre seul rempart (contre Boko Haram) c'est la Komadougou Yobé (une rivière qui sépare les deux pays). Si la Komadougou n'était pas là on serait dans une situation sécuritaire catastrophique", a ajouté le député.
    A cela, le Premier ministre nigérien Brigi Rafini, présent dans l'hémicycle, a répondu : "c'est vrai qu'on a peur dans la région de Diffa. Il y des menaces réelles, mais nous sommes en sécurité pour le moment."
    "Deux écoles seulement" sont encore ouvertes à Bosso, la dernière localité avant la frontière nigériane, a-t-il reconnu. Des "actions" seront menées "dès la semaine prochaine" en faveur des élèves concernés - qui seront réaffectés dans des établissements ouverts – et également des réfugiés, présents dans la zone et estimés à 105.000 par l'ONU, a-t-il assuré.
    Depuis des mois, l'armée nigérienne a déployé un important dispositif sécuritaire pour prévenir des incursions de Boko Haram dans la région.

    lundi 24 novembre 2014

    Portrait de l'artiste Yacouba Adamou alias Yac Bi : La coqueluche du public niaméen

                                       

      L’artiste Yacouba Adamou L’artiste Yacouba Adamou
      Yacouba Adamou, plus connu sous le sobriquet de Yac Bi, est le chanteur à la mode à Niamey. Né le 10 novembre 1989 à Niamey et son père étant décédé peu de temps après la naissance de Yac Bi, ce fut à sa mère qu'incomba l'avenir du bambin qu'elle inscrivit à l'école Bandabari 2 de la capitale. « J'ai été dégoûté par l'école lorsque, ayant été félicité pour mon admission au certificat d'études, j'appris que c'était un homonyme à moi, de la même école, qui était retenu. J'étais toujours 2ème ou 3ème de ma classe et lui ne brillait que dans le dessin ! Pire, ma mère n'avait pas les moyens de me payer des études dans une école privée».
      Yac Bi fut donc envoyé cultiver la terre de ses ancêtres ; mais, les attraits de la ville l'emportèrent vite sur les obligations paysannes ! Voilà Yacouba Adamou de retour à Niamey comme ... apprenti-mécanicien. Il ne resta que six mois dans cet «emploi salissant» qu'il quitta pour rejoindre un trio de rap en s'adonnant parallèlement à la bijouterie. Ce groupe de rap conçut en 2007 un album titré « Plus de show dans les ghettos » - qui ne fut jamais édité.
      La musique, dont il n'avait pas hérité, prit le dessus sur la bijouterie et voilà Yacouba Adamou au Centre de Formation et de Promotion Musicale (CFPM) Elhadj Taya de Niamey, qui venait de créer un groupe de percussions dénommé « Ganga du Niger ». Bien encadré par l'unique docteur nigérien en ethnomusicologie, feu Maman Garba dit Karo, Yacouba Adamou rejoint très vite le studio «Magic Sound» qu'un certain Aghali venait d'ouvrir dans le quartier 2ème Arrondissement de Niamey. Il y apprit, sur le tas, des chansons traditionnelles zarma et surtout la programmation des sonorités de guitares basse et solo, de grosse caisse et autres instruments de musique sur un orgue électronique. Cerise sur le gâteau, il y connu son épouse Ayouba Gna – Mme Nana Fatoumata Souleymane à l'état-civil – qui était choriste au studio «Magic Sound ».

      « Bon pour le service » comme on dit dans l'Armée, Yacouba Adamou put enfin se mettre à son compte : l'album « Tal walé walé », composé de six titres, le révéla au grand public. Le concert de vernissage se fit, le 9 juin 2011 à la Maison de la Culture Diado Sékou, à guichets fermés ! Puis, le 7 juin 2014, Yac Bi lança son second album composé de huit morceaux et appelé « Souba Almari » au Centre culturel Oumarou Ganda (CCOG) de Niamey. « Le concert, qui devait durer au-delà de 22 heures 30 minutes, fut interrompu à 20 heures 30 tant il y avait plus de monde à la porte que dans l'enceinte même du CCOG d'une capacité de 5.000 places ! On a dû organiser un deuxième concert le 20 juin 2014 pour satisfaire ceux qui étaient munis de leurs tickets mais n'avaient pas pu accéder au premier concert », assure Yac Bi.
      A quoi est dû ce succès aussi subit que phénoménal ? Aux thèmes de prédilection du chanteur probablement car Yac Bi parle de problèmes concrets. A titre illustratif, «Tal walé walé » évoque la problématique de l'exode rural et «Souba Almari » la question des mariages précoces et forcés des jeunes filles. De fait, les chansons de Yac Bi sont poignantes et interpellent la conscience.
      Yac Bi, qui a seize (16) clips vidéo à son actif, envisage une tournée nationale puis internationale car il est demandé de partout. Mieux, il projette un troisième album axé sur le thème de la paix. Ce troisième opus de huit morceaux est en fait déjà bouclé. Il ne manque à Yac Bi que les moyens de faire venir à Niamey, pour le tournage du clip vidéo, son illustre associé du moment : Neil Oliver, le chanteur béninois bien connu pour son morceau «Wajo» et celui consacré naguère à la lutte contre l'Apartheid en Afrique du Sud.
      «Le thème de la paix nous tient beaucoup à cœur et nous espérons que des personnes physiques et morales nous aiderons à réaliser notre rêve», prie Yac Bi. Un artiste auquel le succès n'est pas (encore) monté à la tête d'autant qu'il loue à 80.000 francs CFA par mois la bicoque dont une aile lui sert de studio de musique encombré de chaises et de bancs, de guitares et de câbles, d'une console et d'un orgue, d'un ordinateur et de postes téléviseurs. Un véritable capharnaüm comparé à l'autre aile de la boîte qui, elle, est bien rangée et sert de salon de beauté à son épouse Ayouba Gna. Sacrés artistes ! Allez, bon vent !

      Sani Soulé Manzo

      vendredi 21 novembre 2014

      SOS POUR LA SAUVEGARDE DE GAROU




      Patrimoine national en péril, le garou est une impressionnante muraille en terre construite en 1856 pour protéger le sultanat de la région du Damagaram actuelle Zinder contre les attaques extérieures. Ce sont des murailles de 9 à 10 mètres de hauteur sur 12 à 14 mètres à la base aux environs des portes. Selon certaines sources, lors de la construction du mur sur recommandation des marabouts et des chasseurs( qui détiennent des pouvoirs mystiques), trois(3) jeunes filles et 4 corans furent emmurés.
      Aujourd'hui, le seul morceau qui reste de ce mur historique se trouve laissé à la merci des eaux des pluies. J'en suis certain que si des mesures de protections ne sont prises d'ici peu, il ne résistera pas au premier orage.
      Ce joyau reçoit une centaine des visiteurs par an. Et c'est cela même qui caractérise son impacte historique.
      Assumeront nous cette disparition qui s'effectue sous nos yeux ou bien allons-nous agir pour la génération future?

      jeudi 20 novembre 2014

      25 ans de la CDE : Communiqué de presse de l’UNICEF

      I
      Il est nécessaire d’agir de toute urgence pour éviter que des millions d’enfants ne soient privés des avantages de l’innovation, affirme l’UNICEF dans un nouveau rapport publié à l’occasion du 25ème anniversaire de la Convention relative aux droits de l’enfant. La connectivité et la collaboration peuvent permettre d’alimenter de nouveaux réseaux mondiaux pour tirer profit de l’innovation et atteindre chaque enfant, d’après l’organisation de défense des droits de l’enfant.

      Le rapport, La Situation des enfants dans le monde – Réimaginer l’avenir, l’innovation pour chaque enfant, appelle les gouvernements, les professionnels du développement, les entreprises, les militants et les communautés à travailler ensemble pour faire émerger de nouvelles idées afin de faire face aux problèmes les plus urgents auxquels sont confrontés les enfants – et trouver de nouveaux moyens de transposer à plus grande échelle les innovations locales les plus prometteuses.

      Le rapport est une compilation participative des innovations de pointe et une plateforme interactive qui répertorie les innovations dans des pays du monde entier et invite les innovateurs à inscrire leurs propres idées « sur la carte ».   
      « Les inégalités existent depuis la nuit des temps, mais l’innovation aussi – et elle a toujours permis de faire progresser l’humanité, » a affirmé le Directeur général de l’UNICEF Anthony Lake. « Dans un monde plus connecté que jamais, les solutions locales peuvent avoir un impact mondial – et bénéficier, dans tous les pays, aux enfants encore confrontés chaque jour aux inégalités et à l’injustice. »
       
      « Pour que l’innovation bénéficie à chaque enfant, nous devons être plus innovants– en repensant la manière dont nous faisons émerger et alimentons de nouvelles idées pour régler les problèmes les plus anciens, a affirmé Anthony Lake. Les meilleures solutions aux défis les plus ardus ne viendront pas exclusivement « d’en haut » ou « d’en bas », ni d’un groupe de pays vers un autre. Elles viendront de nouveaux réseaux de solution des problèmes et de communautés d’innovation traversant les frontières et les secteurs pour atteindre ceux qui sont les plus difficiles à atteindre – et elles viendront des jeunes, des adolescents et des enfants eux-mêmes. »

      L’Assemblée générale des Nations Unies a adopté la Convention relative aux droits de l’enfant en 1989. Depuis, d’importants progrès ont été réalisés pour faire avancer les droits de l’enfant – avec notamment une réduction considérable du nombre de décès d’enfants avant l’âge de cinq ans et un accès accru à l’éducation et à l’eau salubre. 

      Néanmoins, les droits de millions d’enfants sont violés chaque jour, les 20 % d’enfants les plus démunis du monde courent deux fois plus de risques que les 25 % les plus riches de mourir avant leur cinquième anniversaire, près d’un enfant sur quatre dans les pays les moins avancés travaille, et des millions d’enfants sont régulièrement victimes de discrimination, de violences physiques et sexuelles, de maltraitance et de négligence.
      Le dernier rapport phare de l’UNICEF affirme que des innovations telles que les sels de réhydratation orale ou les aliments thérapeutiques prêts à l’emploi ont permis des changements radicaux dans la vie de millions d’enfants au cours des 25 dernières années – et qu’il est impératif de disposer de davantage de produits, processus et partenariats innovants pour faire respecter les droits des enfants les plus difficiles à atteindre. Ce rapport entièrement numérique présente un contenu multimédia et interactif invitant les lecteurs à partager leurs propres idées et innovations, et met en avant des innovations remarquables issues d’un large éventail de pays qui améliorent déjà les conditions de vie dans des pays du monde entier, notamment :
      ·        Solar Ear (« Oreille solaire »), le premier chargeur de batterie rechargeable pour appareil auditif dans le monde, développé pour répondre aux besoins de communautés sans accès permanent à l’électricité; il peut être chargé grâce à l’énergie solaire, aux lumières domestiques, ou à un téléphone portable. (Tendekayi Katsiga, Deaftronics, Botswana / Zimbabwe)
      ·        La prise en charge par la communauté de la malnutrition aiguë, un modèle de soins qui s’éloigne du modèle traditionnel, coûteux et à faible couverture des centres d’alimentation thérapeutique gérés par les organismes d’aide, permet de traiter les personnes chez elles avec l’appui de centres de consultation locaux et en utilisant des aliments thérapeutiques prêts à l’emploi. (Steve Collins, co-fondateur et Directeur de VALID Nutrition)
      ·        De nouvelles manières d’impliquer les jeunes Libériens en pleine crise Ebola via U-report, un système développé avec les jeunes et via les téléphones portables, qui permet d’étudier quels sont les problèmes les plus importants pour eux.(UNICEF, Libéria)
      ·        Les écoles flottantes qui permettent un accès à l’éducation toute l’année aux enfants vivant dans des régions exposées aux inondations au Bangladesh. (Mohammed Rezwan, Directeur général fondateur de l’ONG Shidhulai Swanirvar Sangstha)
      ·        Vibrasor, un appareil inventé par deux adolescentes en Colombie, pour aider les personnes atteintes de troubles auditifs à se déplacer en sécurité en milieu urbain à forte fréquentation. (Isamar Cartagena, Katherine Fernandez)
      ·        Afin de trouver une nouvelle solution pour aider ceux qui n’ont pas d’accès régulier à l’électricité au Nigeria, quatre adolescentes ont inventé un générateur alimenté par l’urine. (Nigeria)
       
       
      « Il y a tellement de jeunes inventeurs sur la planète – même dans les endroits les plus reculés – désireux de changer le monde pour les enfants, » affirme Bisman Deu, 16 ans, de Chantigarh, en Inde, dont l’invention, un matériau de construction fait à partir de déchets de riz, figure dans le rapport de l’UNICEF.
      « Chaque pays a des problèmes différents, précise la jeune fille,  et chaque personne a des solutions différentes. Nous devons tirer des leçons de nos expériences mutuelles, nous rassembler pour former une communauté mondiale d’innovation et continuer de trouver des idées capables de faire véritablement changer les choses. »
      L’UNICEF a donné la priorité à l’innovation dans son réseau de plus de 190 pays, en mettant en place des centres dans le monde, notamment en Afghanistan, au Chili, au Kosovo, en Ouganda et en Zambie pour favoriser de nouvelles manières de penser, de travailler et de collaborer avec des partenaires et de promouvoir les talents locaux.

      mercredi 19 novembre 2014

      4ème congrès ordinaire du Syndicat des Travailleurs de l’Education Nationale du Niger : Les syndicats de l’éducation mobilisés pour barrer la route à Ebola.





      Venus de toutes les huit régions de notre pays, les syndiqués du SNEN, du SNED, les parents d’élèves et les structures d’élèves réunis,  autour du SYNTEN, le Syndicat des Travailleurs de l’Education Nationale du Niger se sont donnés rendez-vous ce samedi au CCOG pour leur 4èmecongrès ordinaire. Actualité oblige, le thème retenu pour cette rencontre a été : les syndicats de l’éducation mobilisés pour la lutte contre la fièvre hémorragique Ébola. Bien que notre pays n’ait connu aucun cas de la maladie à virus Ebola, ces enseignants ont jugé utile d’avoir les vraies infos sur sa prévention. Dans les pays touchés par cette maladie, beaucoup d’écoles ont été désertées et/ou fermées compromettant ainsi l’avenir de ces nations. La sécurisation de nos écoles est plus que nécessaire.


      Le SYNTEN a alors fait appel à la Commission Communication du Comité National de lutte contre ce fléau. A cette rencontre, les enseignants n’étaient pas seuls, ils ont été rejoint par les élèves qui voulaient eux aussi connaitre cette maladie afin de pouvoir la prévenir. Au terme des présentations sur l’historique de la maladie,  les manifestations ; les voies de transmissions ; la pratique des lavages des mains, s’en est suivie une série de questions-réponses. Des questions articulées autour des signes de la maladie, la mise en quarantaine des malades, l’enterrement des morts ou encore le contrôle au niveau des  frontières.

      En répondant aux questions, les membres de la commission communication ont insisté sur le fait qu’au Niger, on est à une phase de prévention et que les populations doivent plutôt respecter les mesures de prévention plutôt que s’alarmer.

      Des dépliants et des flyers comportant les informations sur la maladie, ses modes de transmission, les signes de l’Ebola, l’importance du lavage des mains à l’eau propre et au savon, ainsi que de l’impératif de se rendre au plus vite au centre de santé en cas de signes, ont par ailleurs été distribué aux participants.

       

       

      mardi 18 novembre 2014

      Implication des religieux dans la prévention de l’Ebola



       

      Dans le cadre de la mise en œuvre du Plan National de préparation et de réponse de la Maladie à virus Ebola,  le ministre de la Santé Publique, M. Mano Aghali a rencontré, le mardi 11 novembre  les leaders religieux musulmans et le mercredi 12 novembre, les chrétiens. A l’ordre du jour, échanger sur les mesures prises par le Niger, sensibiliser, mobiliser et plaider auprès des leaders religieux pour barrer la route à Ebola.

      Devant les représentants des associations musulmanes et chrétiennes,  le ministre de la Santé Publique a  rappelé le contenu en trois phases du plan national  , avant  l’épidémie, pendant et après de concert avec les partenaires techniques. En prenant la parole, les religieux, ont démontré leur entière disponibilité à participer à ce combat. « Le Coran prévoit des  mesures exceptionnelles pour des situations exceptionnelles comme une épidémie » soulignent les associations musulmanes qui se sont engagées à faire des prêches de sensibilisation notamment  sur le lavage des mains à l’eau propre et au savon. D’ores et déjà, elles sont en train de traduire le dépliant en arabe. Tout comme les leaders musulmans, les leaders chrétiens aussi ont apporté leur soutien à ce plan d’urgence tout en annonçant s’engager dans la même dynamique. Deux rencontres au cours desquelles 200 dépliants et 600 flyers ont été distribués.

      En vue d’une synergie d’actions, Il est envisagé que  les deux groupes produisent des sermons communs et harmonisés pour la sensibilisation des fidèles. 

       

      lundi 17 novembre 2014

      Fleuve Niger : 2 morts et 11 écoliers disparus dans l'attaque d'un hippopotame à Niamey

      Au moins deux personnes ont été tuées et 11 écoliers ont disparu lundi dans l'attaque d'une pirogue par un hippopotame sur le fleuve Niger, près de Niamey, ont indiqué les autorités locales.
      "Nous avons repêché deux corps de villageois sans vie et dénombré cinq rescapés, et au moins onze élèves sont portés disparus", a indiqué à l'AFP un responsable de Liboré, le village riverain du fleuve Niger près du site de l'accident.
      Deux des cinq rescapés sont des écoliers, selon ce responsable.
      L'accident a été provoqué par un hippopotame qui a renversé la pirogue où se trouvaient "au moins 18 personnes, en majorité des élèves", a-t-il expliqué.
      La pirogue assurait la traversée entre les deux rives du fleuve Niger qui sépare la capitale nigérienne.
      "Des élèves qui habitent la rive droite du fleuve empruntent chaque jour une pirogue pour se rendre à leur école située sur la rive gauche", a expliqué un cameraman d'une télévision privée qui s'est rendu sur place et dont les propos ont été confirmés par un riverain.
      Des recherches sont en cours afin de retrouver d'autres victimes, selon des témoins.
      Des troupeaux d'hippopotames, à la recherche d'herbes fraîches ou d'eaux profondes, s'aventurent régulièrement près de la capitale et y sèment souvent la panique.
      En 2013, un hippopotame a été abattu par balles par les agents de l'Environnement, après avoir mortellement mordu un adolescent à Niamey.
      Lorsqu'ils sont accompagnés de bébés, les "hippos" sont plus agressifs et s'attaquent même aux vaches qui viennent brouter sur les rives du Niger, selon un spécialiste.

      jeudi 13 novembre 2014

      Lutte contre la corruption en milieu scolaire : La HALCIA multiplie ses actions dans les différents établissements de Niamey

                                        
        Lors de la rencontre

                                                                                                                      
        La Haute Autorité de Lutte Contre la Corruption et les Infractions Assimilées (HALCIA) multiplie ses actions de sensibilisation sur la lutte contre la corruption notamment en milieu scolaire. C'est dans ce cadre qu'une importante cérémonie de remise de cahiers qui portent des messages d'intégrité aux élèves, s'est déroulée, au CEG 5 de Niamey. Cette cérémonie a été présidée par la ministre des Enseignements Secondaires Mme Béty Aïchatou Habibou Oumani en présence du président de la HALCIA, des cadres et conseillers du Ministère des Enseignements Secondaires, des membres et personnel de la HALCIA ainsi que des responsables régionaux des enseignements secondaires. L'objectif de cette activité pour la HALCIA, c'est de promouvoir le mérite et l'intégrité chez les jeunes qui constituent la relève de demain.
        Dans le discours qu'elle a prononcé peu après la réception des cahiers, la ministre des Enseignements Secondaires Mme Béty Aïchatou Oumani a remercié la HALCIA et ses partenaires pour les multiples appuis qu'ils ne cessent d'apporter à son département ministériel. Ces appuis cadrent bien avec les objectifs des autorités de la 7ème République qui ont fait de l'éducation une priorité des priorités du programme de la renaissance du Niger cher au Président de la République, Chef de l'Etat SE Issoufou Mahamadou. La Haute Autorité de Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées (HALCIA), vient d'honorer cette ambition à travers l'octroi de cahiers aux ambassadeurs de lutte contre la corruption en milieu scolaire, le CEG 5 de Niamey. Les élèves du CEG 5 de Niamey sont déclarés ambassadeurs de lutte contre la corruption, il y a plusieurs mois de cela. C'était suite à un cross organisé par la HALCIA à l'intention des élèves du secondaire de Niamey et les élèves du CEG 5 ont remporté la coupe mise en jeu à cette occasion. Depuis lors, ils sont considérés comme les ambassadeurs de lutte contre la corruption. Ainsi, pour faire de cet établissement une vitrine de ce combat, la HALCIA avec l'appui de OSIWA a édité des cahiers comportant des messages de l'intégrité tels que « Non à la corruption pour une école de qualité ». L'édition de ces cahiers par la HALCIA est une réponse à l'appel du Président de la République, Chef de l'Etat Elhadji Issoufou Mahamadou qui fait de l'école un socle par excellence par lequel se construit tout développement, a indiqué la ministre des Enseignements Secondaires.
        L'école a-t-elle ajouté est l'instrument le mieux indiqué pour incruster les grandes valeurs de paix, d'équité, de justice et de citoyenneté. En s'adressant aux ambassadeurs de la lutte contre la corruption, les élèves du CEG 5, la ministre leur a indiqué qu'ils sont déjà outillés sur la lutte contre la corruption et les infractions assimilées. « Vous êtes aussi choisis pour cette lourde et noble mission afin de bouter hors de notre pays ce fléau dont la persistance ne laisse aucune chance au citoyen de vivre dans la quiétude et la paix, encore moins une quelconque perspective de développement ». Elle a rappelé les différents appuis que la HALCIA a apportés à l'enseignement secondaire dans l'organisation et le déroulement des examens du BEPC de la session 2014. La ministre a lancé un appel à chaque institution de la République, chaque démembrement de l'administration, chaque organisation prise individuellement ou dans un collectif, chaque citoyen en ce qui le concerne, d'apporter son concours pour la réalisation d'une éducation de qualité dans notre pays. Elle a enfin saisi cette occasion pour témoigner à la HALCIA, et à son Président toute sa satisfaction et son entière disponibilité à poursuivre ce partenariat dans le domaine de l'éducation. Pour sa part, M. Issoufou Boureima, président de la HALCIA a parlé du partenariat entre la HALCIA et le Ministère des Enseignements Secondaires. Un partenariat qui a produit beaucoup de fruits dont les plus récents sont dans le cadre de l'organisation du BEPC 2014. Il s'agit principalement à ce niveau pour la HALCIA d'apporter un appui dans l'organisation de ces examens dans le but de lutter contre les fraudes. Il a précisé que cette cérémonie est aussi une manière de rendre visite aux ambassadeurs de la lutte contre la corruption, c'est-à-dire les élèves du CEG 5 de Niamey. Au terme de son intervention, il a salué les partenaires de son institution à savoir OSIWA, l'Ambassade des Etats Unies au Niger, le PNUD et plusieurs autres structures. Une visite guidée des salles de classe et des bureaux de l'administration, a ensuite été organisée. Les responsables de l'établissement ont exprimé un certain nombre de doléances à la ministre qui a pris bonne note et assuré les responsables que les demandes seront examinées en vue d'apporter des réponses dans les meilleurs délais.
        ALI Maman

        mardi 11 novembre 2014

        Binta Torodo : Celle qui représente fièrement le Niger à «Island Africa Talent»

        Mlle Binta Torodo sur scène
                                                                                                                                        

        Lancé depuis le 24 octobre dernier, la nouvelle chaîne A+ des programmes africains du Groupe Canal Plus en Afrique sub-saharienne ne cesse de drainer son audimat. Et pour cause, avec le lancement de la chaîne, une émission hebdomadaire « Island Africa Talent », un programme de divertissement de qualité et rassembleur qui met en compétition les candidats de 12 pays. Il s'agit bien évidement d'un concours de chants dont la vocation est de détecter et révéler les futurs talents "LIVE" de la scène musicale africaine. Parmi ces derniers, notre compatriote Binta Torodo.


        Elle représente fièrement le Niger, et après la troisième prime (3ème semaine du concours), elle se classe à la deuxième tête du classement général sur les 12 candidats en lisse. Depuis le début du concours, elle a été constante, conservant jalousement sa quatrième place. Comme les téléspectateurs ont pu le constater, elle n'a pas le complexe de se glisser dans la peau de tous les artistes qui lui avaient été imposés. De l'artiste Idi Sarki, elle a enflammé le public avec une interprétation de « Man ni go » « Make a Sacrifice » de Queen Omega avant de servir du Brel au troisième prime avec « Quand on a que l'amour » ; ce qui lui a donné les points nécessaires pour ravir la seconde place occupée la semaine passée par la camerounaise Danielle.
        Depuis le début de l'émission, c'est la malgache Deenyz qui mène, mais jusqu'à quand ?
        Apres avoir accompagné plusieurs grands noms de la musique nigérienne, Binta Torodo a décidé de se lancer en carrière solo.

         

        lundi 10 novembre 2014

        Café statistique édition 2014 : Mieux comprendre le classement IDH du Niger

                                          
        Une vue des participants au café
           

          L'Institut National de la Statistique (INS) a organisé à Niamey, une importante rencontre dite ''Café-statistique'' sur l'IDH et le classement du Niger. Le '''Café-statistique'' est un cadre d'échange sur des questions de la statisque qui met en interaction les techniciens de l'INS et les autres partenaires et utilisateurs des données statistiques. Cette activité s'est déroulée sous la direction de M. Idrissa Alichina Kourgueni, directeur général de l'INS, en présence de la présidente du Conseil d'Administration de l'Institut, des directeurs et chefs des services de l'INS, et de plusieurs invités dont des journalistes, des acteurs de la société civile, les professionnels et utilisateurs des données statistiques.
          La première communication, présentée par M. Sani Oumarou, est accès sur les concepts, les définitions et mesures de l'IDH. Au début de sa communication, il a rappelé que l'Indice de Développement Humain (IDH) est un indice synthétique calculé depuis 1990 par le PNUD afin de mesurer le niveau de bien-être des populations. Cet indice permet, a-t-il dit, de classer les pays selon la qualité de vie de leurs populations. Il vise essentiellement à éveiller les consciences et à stimuler les débats à l'échelle nationale et internationale sur les questions de développement humain. Trois (03) dimensions sont retenues pour mesurer le niveau de développement du pays: La santé et la longévité, l'éducation et le niveau de vie.


          La deuxième communication a été axée sur les principaux résultats de l'IDH pour 2014. Dans cette communication, Mme Kamil a souligné que depuis sa création en 1990, l'IDH du Niger n'a cessé de croître. Elle a rappelé qu'entre 1990 et 2013, le taux d'accroissement moyen annuel de l'IDH du Niger est de 1,9%. Il est l'un des plus élevés au monde. En outre, entre 2000 et 2013, l'IDH du Niger a connu une progression d'environ 29%, soit la plus importante parmi les pays de la sous-région. Il est aussi important de relever que la valeur de l'IDH cache des disparités selon les sous-indices dimensionnels qui la composent. Sur le Revenu National Brut (RNB) par habitant par exemple, il est passé de 921 $ en 1990 à 873 $ en 2013 soit un recul d'environ 5,21%. Elle a souligné aussi que la croissance démographique actuelle du Niger a un impact négatif sur le revenu.
          L'autre aspect, c'est l'espérance de vie à la naissance. Au Niger, l'espérance de vie à la naissance est passée de 39,4 ans en 1990 à 58,4 en 2013, soit une progression de 19 ans. Le Niger a connu une amélioration importante au niveau de ce sous indice. Ce résultat est dû par exemple, dans le domaine de la santé des enfants de moins de cinq (5) ans, à une baisse significative et importante de la mortalité infantile de 40% en l'espace de 10 ans; dans le domaine de la santé maternelle, à une baisse de la mortalité maternelle de plus de 23% ; et à la lutte contre le VIH/SIDA, dont le taux de séroprévalence est passé de 0,7% en 2006 à 0,4% en 2012.
          L'éducation aussi constitue un autre indicateur important. La durée attendue de scolarisation est passée de 2,2 ans en 1990, à 5,4 ans en 2013, soit une augmentation de 3,2 ans. La durée moyenne de scolarisation est passée de 0,7 an en 1990, à 1,4 an en 2013, soit une progression de 0,7 an. En analysant les composantes de l'IDH du Niger et celle des autres pays, il faut souligner que les valeurs des sous-indices liés à l'éducation sont celles qui défavorisent le plus l'IDH du Niger. En effet, le rapport 2014 révèle que la durée moyenne de scolarisation au Niger est de 1,4 an et la durée attendue de scolarisation est de 5,4 ans.
          En concluant son intervention, elle a souligné que l'Indice de Développement Humain ajusté aux Inégalités (IDHI), peut être interprété comme le niveau du développement humain, compte tenu des inégalités. Ainsi, la différence relative entre l'IDHI et l'IDH est la perte subie en raison des inégalités au niveau de la répartition de l'IDH dans le pays. L'IDH du Niger, qui est de 0,337, est marqué par des inégalités entre personnes (31,8 %), en matière d'espérance de vie (37,9 %), en éducation (39,5% ) et en revenu (17,9 %).
          La troisième et dernière communication a été faite par M. Idrissa Alichina Kourgueni, directeur général de l'INS, et elle a été axée sur la conclusion et les recommandations. Il ressort de cette dernière communication que la question qui ''plombe'' l'IDH du Niger, c'est l'éducation. C'est elle qui constitue la principale contrainte du développement économique du Niger. C'est pourquoi le DG de l'INS souligne que, quand on parle éducation, il faut comprendre enseignement primaire, alphabétisation, enseignements moyen et secondaire, enseignement supérieur, formation professionnelle, etc. Il faut également comprendre les taux de passage dans les classes supérieures, les taux de réussite aux différents et principaux examens, y compris à l'université et dans les grandes écoles supérieures, et ceci pour tous les enfants, quelles que soient leurs origines sociales, quel que soit le sexe.
          Les recommandations sont liées à la question ''que faire pour améliorer, de manière significative et durable, cette situation''? C'est sur cette interrogation que le DG de l'INS a demandé à tous les Nigériens et les partenaires de notre pays de réfléchir et de travailler. Les échanges ont été très riches en enseignements et toutes les questions posées ont trouvé des réponses, à la grande satisfaction des participants.

          Ali Maman

          mercredi 5 novembre 2014

          Portrait de Mme Diallo Aicha MAcky

                                             


            
            Mme Diallo Aïcha Macky
            Mme Diallo Aïcha Macky
                                                                  
            Au Niger comme ailleurs, il y a des gens qui s'arment de courage pour se faire une place dans la société afin contribuer d'une manière ou d'une autre au développement socio économique de notre pays. Mme Diallo Aïcha Macky en fait partie. Elle s'est affichée à travers le 7ème art qu'elle exerce actuellement. Depuis son jeune âge, elle accorde beaucoup de crédibilité à la culture. C'est ainsi que dès l'école primaire et le collège, Aïcha se produisait sur scène pour faire valoir son géni créateur. Au lycée Amadou Kouran Daga de Zinder, qu'elle a fréquenté, elle a poursuivi son rêve de devenir une réalisatrice de renom au plan national voire international.
            Aux côtés de ses amies, elle s'efforce toujours de promouvoir les femmes nigériennes à travers les valeurs sociales et culturelles. Battante et digne de confiance au travail, Aïcha a très vite mis au centre de ses préoccupations l'émancipation et l'autonomie des femmes nigériennes. Elle va au-delà de la vision de notre société qui
            considère la femme comme ''un être destiné aux travaux ménagers''. Comme beaucoup d'autres femmes, elle est convaincue que le développement de notre pays doit nécessairement passer par la prise en considération des aspirations des femmes. Et les femmes doivent être une pièce maîtresse pour toutes les actions de développement. Parlant de son cursus académique, après l'obtention d'un baccalauréat série A4 en 2003, elle a entrepris des études supérieures en sociologie à la Faculté des Lettres et Sciences Humaines de l'Université Abdou Moumouni de Niamey d'où elle sort avec une maîtrise en 2010.
            Le choix de cette discipline par Aïcha n'est pas fortuit, c'était une façon pour elle de mieux comprendre les maux qui miment notre environnement. Elle a parcouru plusieurs ouvrages et mémoires de maîtrises et thèses traitant des thématiques d'ordre social. A cet effet, elle a découvert certaines thématiques que seuls les livres en parlent. Comprenant les problèmes que vivent certaines femmes en particulier, elle a opté de partager avec un grand public ses expériences. Pour elle, le seul moyen pour aboutir, est de mettre en scène ses connaissances à travers des films documentaires. C'est ainsi qu'elle a été retenue parmi les candidatures éligibles à un programme de formation lancée par le Ministère en charge de la Promotion de la femme consistant à former des jeunes dans le cadre du Forum Africain des Films documentaires en 2010.           


            Elle a, à cet effet effectué un stage d'un an au niveau du Forum Africain des Films Documentaires avant de bénéficier d'une bourse d'étude de master1 en audio-visuel et documentaire de création à l'IFTIC de Niamey en 2011-2012. A la fin du master 1, elle a réalisé un film d'école intitulé «Moi et ma maigreur». Ce film parle de la maigreur chez les femmes en général au Niger. Chaque jour, Aïcha excelle dans le 7e art et nourrit des ambitions pour d'importants projets qu'elle compte mettre en œuvre. Grâce à son abnégation et son courage, elle a obtenu une bourse de la région de Rhôn-Alpe en France pour le master II. Elle a pu décrocher ce master II sur appel à projet grâce au réseau africadoc. Elle a fait un an de formation à l'Université Gaston Berger à Saint Louis du Sénégal. Jouissant du soutien et de la compréhension de son mari, elle a réalisé une progression extraordinaire dans ses études et ses activités quotidiennes.
            Le 2nd film qu'elle a réalisé pour l'obtention du master II intitulé «savoir faire le lit» a essentiellement porté sur une étude comparative de la perception du corps de la femme au Niger et au Sénégal. De par son dynamisme et son sérieux dans le travail, Mme Diallo est incontestablement une jeune réalisatrice qui tente de redorer à sa manière l'image du domaine de la cinématographie au Niger et au plan international en vue de faire du secteur un domaine stratégique du développement. Par ailleurs, Aïcha Macky a participé à diverses rencontres régionales et internationales, ce qui lui a valu d'acquérir d'autres connaissances pour renforcer ses
            capacités. Il s'agit entre autres de la rencontre internationale du film documentaire de Ouagadougou. Elle a aussi pris part au festival Cortorec à Dakar. Son film a été présenté au festival de Lausanne en Suisse, etc. Elle participera en novembre prochain à une formation de huit (8) semaines en production à Dakar. Elle travaille actuellement sur un nouveau film dénommé «Arbre sans fruit».

            Laouali Souleymane

            mardi 4 novembre 2014

            Déclaration de presse du comité directeur de l'USN



            Vu les Statut et règlements intérieur de l’USN ;
            Considérant la volonté affichée des Autorités de la Septième république à passer sous silence les légitimes revendications de l’USN ;

            Vu l’acte N°27 portant reconnaissance juridique de l’USN ;

            Le Comité Directeur de l’U.S.N Réuni en séance extraordinaire ce Mardi 04 Novembre 2014 à l’effet d’examiner la situation académique, Sociale ainsi que la situation sociopolitique nationale et internationale, rend publique la déclaration dont la teneur suit :
            Au plan Académique :
            1. Le CD/USN constate avec regret et déshonneur la lenteur et le laisser aller qui caractérise la gestion de nos universités publiques s’agissant de l’ouverture des masters.
            Cette situation est d’autant plus préoccupante qu’à l’université Abdou Moumouni de Niamey dans toutes les facultés excepté la médecine. Les étudiants sont traumatisés ou torturés selon les facultés ; si à la faculté des lettres les masters sont ouverts la soutenance fait tout une carrière pendant qu’à la faculté des sciences économique et juridique les étudiants sont à cheval entre le système classique et le LMD avec trois promotion c’est-à-dire celle de 2011-2012 ,2012-2013 et 2013-2014 ; voilà le sort qui leur est réservé alors que l’ensemble des étudiants nigériens ne font pas les étudiants d’une seule faculté au Bénin.
            Dans la même logique, le Sénégal qui nous a largement dépassés en matière d’enseignement supérieur envoie à l’international plus de 2000 étudiants par an. Quel honte pour notre pays !
            2. l’USN condamne avec la dernière énergie le retard constaté dans la rentrée au niveau secondaire et des collèges professionnels publics ou d’ailleurs la situation géographique des infrastructures de ces écoles restent obscures ainsi que l’encadrement qui n’est pas au rendez-vous.
            Alors comment peut-on ne pas être sensible de la situation des candidats en terminal et en 3è ou les élèves sont plus de 100 dans une seule classe.
            La suppression du CFEPD qui devrait s’entendre par une amélioration significative du niveau des élèves augure un génocide académique du fait du non-respect du système et du processus d’évaluation mais aussi et surtout du recrutement des brevetés qui de façon drastique anéanti l’espoir de tout un peuple.
            Au même moment ou le pauvre nigérien réuni ciel et terre pour la scolarité de son enfant, certains administrateurs véreux et éhontés transforment les écoles nigériennes en un centre commercial en augmentant de façon unilatérale les frais de scolarité jetant dans la poubelle l’accord signé entre la société civile et l’État du Niger en 2007
            L’USN interpelle la DEPRI à revenir sur ces mesures draconiennes et impopulaires
            3. L’USN constate la mauvaise foi du gouvernement, son refus ou son incapacité à imposer aux entrepreneurs qui le traine dans la Boue et le malmène à volonté dans le cadre de la construction des infrastructures à savoir le chantier non achevé dans toutes les universités publiques du Niger plus précisément l’amphithéâtre 1000 places de la médecine et récemment la construction de 4 amphithéâtres 1000 places et 4 cités de 1200 places dans les quatre universités qui tardent toujours à démarrer. Cette situation nous amène à interpeller l’Etat
            Au plan Social :
            1 .L’aide social qui devrait accompagner l’étudiant non boursier comme son nom l’indique est devenu un moyen de chantage pour l’Etat qui donne à qui il veut non à qui est dans le besoin. Comment 1 milliard 500 millions peut couvrir la demande alors que le nombre d’étudiant croit de façon exponentielle et l’enveloppe n’évolue pas proportionnellement à la demande. Une assistance sociale qui dépouille l’étudiant de toute son énergie sans que ce dernier accède à cette aide. A l’heure où nous vous parlons plus de 2000 étudiants attendent toujours l’aide sociale de l’année dernière.
            Comme si cela ne suffisait pas il fallait faire souffrir doublement les étudiants en année de master en leur imposant 3 années pour un master de deux ans du fait de la négligence de certains enseignants de l’insouciance et de la faiblesse de l’État quant aux respects des textes par ces enseignants.
            Mais malheur est de constater que l’État dans toutes sa plénitude et sa grandeur s’agenouille face au véritable responsable du retard et s’évertue à supprimer la bourse de nos militants en masters tant dans les universités que les écoles professionnelles : n’est-ce pas le droit qui dit que « nul ne peut se prévaloir de sa propre turpitude. »Donc soit l’Etat se donne les moyens d’imposer un comportement au véritable responsable du retard soit il met nos militants dans leur droit.
            2. Au même titre que les étudiants nigériens à l’international perçoivent leurs bourses difficilement sinon la perdre sans raison, l’allocation de 12000 ou 18000 respectivement au collège et lycée constitue la chasse gardée de certains responsables locaux qui refusent de donner toujours l’allocation de Mai, Juin et Juillet 2014.
            L’USN s’indigne face au comportement de l’Etat qui pour la faiblesse des ressources sinon le manque fait vivre un calvaire infernal à nos boursiers ; Cette situation n’a que trop duré. Voilà qu’en juillet le payement de la bourse à train perdu fait de l’indisponibilité des ressources nous assistons une fois de plus à un plan machiavélique du payement de la bourse des vacances qui ne tient compte d’aucune logique que de manque d’argent qui fait que l’ANAB tire sur le temps dans le cadre du payement de la brousse.
            A cette situation désastreuse expressément entretenue par l’Etat s’ajoute les conditions dans lesquelles les étudiants sont transportés qui fait couler les larmes
            Au vu de tout ce qui précède,
            L’USN exige de l’Etat la concrétisation des masters dans toutes les facultés des universités précisément à la FSEJ et l’encadrement des des étudiants en masters a la FLSH ainsi que les autres facultés de l’université de Niamey
            L’USN exige le traitement sans condition et sans délai les réclamations de l’aide social ainsi que le désintéressement des étudiants en masters des écoles professionnelles comme les universités
            La construction des infrastructures pour les collèges professionnelles nouvellement créés
            De décongestionner toutes les classes qui sont en surnombre particulièrement les classes d’examen
            L’arrêt de recrutement des brevetés brutes ainsi que l’évaluation du système ayant substitué le CFEPD .
            Le respect des conclusions du comité gouvernement coalition équité qualité contre la vie chère dans certaines écoles
            Le payement intégral et rapide de la bourse des vacances
            La dotation rapide des universités en bus supplémentaires
            Le payement des allocations du 3è trimestre là ou elle traine encore
            La finalisation des bâtiments en chantiers ainsi que le démarrage rapide des travaux des différentes cités et amphi dont la pose de la première a eu lieu ça fait des mois de cela
            A la lumière de tout ce qui précède le CD/USN en guise d’avertissement lance un mot d’ordre de suspension de toutes les activités académiques de 72H sur toute l’étendue du territoire national excepté les examens
            Au Plan National et International
            1. Au Plan National,
            Notre pays une fois de plus vient d’être touché par des terroristes sans repère dans la nuit du 30 octobre contre la patrouille de Tillabéry, la prison civile d’Ouallam et le site des réfugiés de Mangaisé. Cette attaque qui a couté la vie à 9 de nos forces de défenses st de sécurité plus un civil. A cette douloureuse circonstance, l’USN présente ses condoléances les plus attristées aux familles éplorées, aux forces de défenses et de sécurité, à la nation toute entière
            Au moment où nos forces de défenses sont exposées au-delà le peuple on se demande ce que vaut la présence des avions de guerre et drone français et américains qui n’ont trouvé mieux que de s’écraser sur notre aéroport plutôt que de sécuriser réellement
            2. Au Plan International,
            Le peuple Burkinabé a montré aux peuples africains et à la face du monde qu’un soulèvement populaire capable de débarquer un dictateur sans que instruction ne soit donnée d’ailleurs est possible en Afrique. Blaise a quitté la leçon est à tirer par les dictateurs qui s’accrochent au pouvoir ou qui transforment la succession en une dynastie.
            Bravo au pays des hommes intègres, honneur à Sankara Courage au peuple burkinabé pour l’instauration définitive d’un régime démocratique, sans besoin du sang
            Vive l'USN
            Vive le Niger !
            La patrie ou la mort nous vaincrons !
            Pour le comité Directeur
            Le Secrétaire Général
            AnnassaDjibrilla

            samedi 1 novembre 2014

            Depuis son exil, Compaoré explique sa démission par son « refus de voir couler le sang » de ses compatriotes



            « J’ai refusé de voir couler le sang de mes compatriotes, le sang des filles et fils du Burkina Faso », a déclaré samedi Blaise Compaoré, le président déchu du Burkina Faso, précisant qu’il a quitté lepouvoir « parce que l’intérêt supérieur du Burkina Faso passe au dessus de tout y compris de ma personne».

            Dans sa déclaration, le président Compaoré dit aussi avoir décidé de quitter le pouvoir face à la tragédie que courait son pays.

            « J’ai quitté le Pouvoir bien que Président démocratiquement élu, légal et légitime, en vertu du droit constitutionnel du Burkina Faso, pour sauvegarder les acquis de notre évolution démocratique et notre progrès socio-économique ».

            Il a également dit avoir constamment essayé de donner le meilleur de lui-même « à la stabilité de la sous région ouest-africaine, à l’Afrique, à la paix internationale ».

            En outre, il s’est incliné devant la mémoire de tous les morts « occasionnés par cette crise sordide ». Les manifestations contre le projet de révision de la constitution qui lui aurait permis de se remettre en course pour la présidentielle de 2015, ont fait une trentaine de morts selon des sources de l’opposition.

            Le président démissionnaire a remercié les militants du CDP (Ndlr : Congrès pour la démocratie et le progrès, parti qui l’a porté au pouvoir), ses collaborateurs, tous les Burkinabè, très nombreux qui ont continué, même dans l’épreuve, à lui faire confiance et surtout ont « su faire preuve de retenue ».

            Il salue aussi le courage de ses proches et partisans

            « humiliés et dont les biens ont été pillés et incendiés », avant d’admirer « l’humilité de tous les Burkinabè qui sont restés attachés à la paix ».

            Pour Blaise Compaoré, il convient que tous demeurent « en prière pour notre pays afin que de l’union sincère des cœurs pour que l’avenir des générations futures ne soit pas hypothéqué par cette crise ».

            « J’implore à cet instant les filles et les fils du Burkina Faso, en vertu des valeurs d’intégrité et de pardon qui régissent nos traditions, à s’unir comme un seul homme autour de l’intérêt supérieur dupays, pour que la paix et la démocratie règnent au plus vite.

            Je demande aux filles et fils du Faso de s’unir, même contre moi, pour que l’essentiel soit sauf », a-t-il écrit, poursuivant qu’il accepte s’il le faut d’être « l’agneau du sacrifice de l’union nationale ».

            Aux puissances étrangères notamment les USA et la France, à l’Union Africaine et à la CEDEAO, Blaise dit sa gratitude.

            « Enfin je pardonne sincèrement à tous et même à ceux là qui ont failli et m’ont trahi. J’en appelle au pardon de tous. J’accepte d’avance toutes les vexations qui vous paraîtront nécessaires. Mais de grâce restez unis », a-t-il souligné.

            Blaise Compaoré, après sa démission, samedi en mi-journée, est actuellement, en exil en Côte d’Ivoire, notamment dans la capitale politique Yamoussoukro, confirment des sources concordantes.

            ALK/od/APA

            La fête du Bianou à Agadez, novembre 201



             
            Agadez Les fêtes d’Aïd el Fitr (rupture du jeûne) et Aïd el
            Kebir (Tabaski) sont marquées chacune par trois jours de réjouissance. Le
            Mouloud (célébration de la naissance du prophète) est fêté en deux temps : le
            Gani (anniversaire de la naissance) et le Tandé. Sept jours plus tard à lieu la
            cérémonie dite « du baptême ».Le Bianou dure vingt-trois jours de processions
            appelé d’ailleurs mois du Bianou.
            carnavalesques, du septième jour après la Tabaski au 10 du mois de Moharem,
            Selon certaines sources, il symbolise la manifestation de
            joie après l’arrêt des pluies diluviennes, lorsque le pigeon ramier revint sur
            la barque de Noé avec une feuille de plante verte prouvant l’existence d’une
            prophète Mohamed par les habitants de Médine lors de son exil à la Mecque en 622.
            terre ferme permettant d’amarrer. Pour d’autres, il imite l’accueil réservé au
            particulièrement prise en considération par les musulmans).
            La fête finale correspond à l’Achoura (dixième jour de l’an musulman, journée
            le Bianou est l’âme de la ville d’Agadez! C’est l’expression
            de la richesse culturelle des Agadassawa, ces formidables populations issues
            des brassages anciens entre touareg, haoussa et Songhaï qui demeurent malgré le
            modernisme - pour combien de temps encore- fortement conservateurs.
            La ville entière célèbre le Bianou et, pour l’occasion, se
            scinde en deux groupes, est et ouest, structurés et disposant de tambours
            frappés par des jeunes vigoureux accompagnés d’une multitude de tambourins
            (akazam). Les jeunes et même les personnes âgées aiment claironner tous les
            après-midi entre 17 et 18 h, et, certaines nuits de 20h à 23 h.Le Bianou est
            donc une grande fête de la musique et de la danse.
            La grande fête elle-même débute le 9 Moharem ; toute la ville
            participe au Maretche-n-Ado (la soirée de la beauté). Arborant leurs plus beaux
            costumes, les deux divisions rivalisent habilement en son et danse. La nuit
            retour en ville est un spectacle fantastique. On revient en dansant, en
            tombée, les danseurs vont festoyer à Alarsès (à 5 km au nord). Le lendemain, le
            Toute la ville converge à l’appel de ces grands orchestres et forme deux grands
            chantant, en agitant des branches de palme et des bannières d’étoffe colorée. cortèges rivaux qui parcourent toutes les rues pendant cette journée, dite
            parent de bijoux en or ou en argent. Les jeunes gens se costument de boubous
            Daoka Tchiz dayen (la prise des palmes de dattier). Les femmes et les filles portent leurs jolis boubous blancs ou noirs, brodés de fils rouges, et se amples, arrangent leur turban en forme de crête de coq, peint à l’indigo,
            fête, et, avec leur accoutrement et leur danse vulgaire, font tout pour contredire
            s’arment d’épées, de poignards et de lances, et, par-dessus leurs grands boubous portent de larges ceintures et marchent en cadence au rythme envoutant des grands tambours. Des humoristes, sortes de clowns ; sont également de la
            malheur, le Bianou ne serait pas fêté, la vie sur terre risquerait d’être
            l’allure martiale des grands danseurs virils et talentueux. Les femmes âgées encensent le trajet. Toute la ville est joyeuse. Même les vieux esquissent ce jour-là des pas de danse. Selon les vieilles agadéziennes, l’année où, par
            agitée. Le 11 Moharem, la danse est encore organisée.
            Le lendemain, dans les familles, les lettrés aident à réciter
            des versets coraniques en guise de protection pour la nouvelle année.

            Par Bianou Ousmane