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Jeunesse du Niger

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mercredi 30 octobre 2013

Les Nouvelles plumes à Zinder



Les séances Nouvelles plumes sont des séances que j'organise en collaboration avec le CCFN de Zinder sont des rencontres de présentation de textes écrits par des écrivains en herbe.

Chaque dernier weekend du mois, on accueille un écrivain en herbe pour venir présenter son texte au public. A la fin de la présentation, on ouvre un débat pour donner la parole aux participants afin de se prononcer par rapport à la forme, au contenu, au style du texte, à la narration et au message que diffuse le texte. Ce qui permet au présentateur de mieux se ressourcer pour corriger et réécrire son texte.

L'objectif visé à travers ces rencontres, c'est de promouvoir l'écriture et le rendre accessible à tous. Il y'a aussi ce souci de faire émerger une nouvelle génération d'écrivains.

Nous avions constaté qu'il y'a beaucoup de gens qui écrivent. A la fin, ils ne savent pas quoi faire des textes. Certains les rangent dans le tiroir et d'autres les laissent trainer dans des papiers presque abandonnés jusqu'à tomber dans les oubliettes. Ce cadre est là pour leur donner la possibilité d'échanger avec le public et d'avoir en retour des contributions issues de ces échanges qui leur permettront de mieux se situer.

Et d’autres parts, nous souhaiterions briser ce mythe qui tourne autour du livre et de l’image que les uns et les autres ont de l’écrivain qui continue à freiner la pratique de l’écriture. Pour la plupart, ils ont en tête qu’un écrivain c’est quelqu’un qui a un niveau d’étude élevé, un docteur, un agrégé, un professeur etc… On ne peut pas faire comme lui. Ce qui est contraire à la philosophie des rencontres Nouvelles Plumes qui est celle qui consiste a faire comprendre au public qu’on a pas besoin des diplômes universitaires pour écrire un livre. La preuve est que depuis 3 années des rencontres Nouvelles plumes, nous avions accueillis une vingtaine d’écrivains en herbe, parmi lesquels ¾ n’ont pas ces diplômes universitaires. Ce qui veut dire qu’il n’existe pas un mystère en matière d’écriture, il suffit de s’y mettre qu’elle qu’en soit son niveau d’étude. Quand on veut, on peut…

Ces rencontres on suscités l’envie d’écrire chez certains lycéens, étudiants, enseignants et tant d’autres et ont ouverts la porte à beaucoup de talents qui sont programmés et qui continuent à être très prochainement programmer pour partager leurs textes et échanger avec le public. Nous recevons présentement des correspondances des écrivains en herbe d’autres régions qui souhaiteraient venir à Zinder participer aux séances. Malheureusement, nous ne disposons pas assez de moyens pour les faire venir. Mais, nous avions quand même pu essayer avec le peu qu’on a pour programmer un nouvelliste en herbe de Maradi qui viendra à Zinder le 30 Novembre pour échanger avec le public.

De retour des vacances scolaires, nous avions repris les séances ce Samedi 26 Octobre au CCFN de Zinder avec comme invité, Gerard Lothy Charles qui est animateur d’une émission qui s’appel l’île perdue au niveau de la radio shikura. Le titre de sa nouvelle est MON REVE dans laquelle il raconte son aventure qu’il a tentée au Cameroun en destination du Gabon. Les choses ne se sont pas passées comme il l’avait prévu. Il disait en ce terme : «N’accusons jamais l’occident de xénophobe si l’africain lui-même continue à traiter un autre africain d’étranger, n’appartenant pas au territoire sur lequel on vit »

Bachir Djibo

mardi 29 octobre 2013

Une quarantaine de migrants nigériens retrouvés morts de soif dans le désert


Au moins 35 migrants nigériens sont morts de soif mi-octobre dans le désert, au Niger, alors qu'ils étaient en route pour l'Algérie. L'un des véhicules qui les transportaient était tombé en panne.
Les drames de l'immigration ne surviennent pas qu'en mer Méditerranée. Au moins 35 migrants nigériens ont été retrouvés, lundi 28 octobre, morts de soif dans le désert. L'un des véhicules qui les transportait vers l'Algérie voisine est tombé en panne.
"Des voyageurs nous ont rapporté avoir vu et compté jusqu'à 35 cadavres, en majorité des femmes et des enfants, sur la route", a déclaré Abdourahmane Maouli, le maire d'Arlit, ville minière du nord nigérien.
"Une quarantaine de Nigériens, dont de nombreux enfants et des femmes qui tentaient de migrer en Algérie, sont morts de soif à la mi-octobre", a pour sa part indiqué Rhissa Feltou, le maire d'Agadez, la grande ville du nord nigérien."De nombreux autres sont portés disparus depuis que leur véhicule est tombé en panne dans le désert", a-t-il poursuivi.
Selon un gendarme nigérien, cinq corps - deux femmes et trois adolescentes - ont déjà été découverts par l'armée.  Les autres cadavres n'ont pas encore été retrouvés. Par ailleurs, 19 rescapés ont été acheminés à Arlit (nord), a affirmé ce gendarme.
À la recherche d'une oasis
Selon Rhissa Feltou, deux véhicules transportant "au moins une soixantaine" de migrants avaient quitté Arlit "vers le 15 octobre" pour Tamanrasset, une ville du sud de l'Algérie située en plein coeur du désert du Sahara. Lorsque l'un des véhicules est tombé en panne, l'autre est reparti à vide, sans les migrants, pour chercher des pièces mécaniques en vue d'une éventuelle réparation.
Les migrants, en manque d'eau, se sont alors dispersés par petits groupes à la recherche d'une oasis. Après des jours de marche, cinq rescapés ont réussi à atteindre Arlit et ont alerté l'armée "qui est arrivée trop tard sur les lieux", a expliqué Rhissa Feltou.
Selon Azaoua Mamane, responsable de l'ONG Synergie basée à Arlit, le groupe de migrants était composé "de familles entières, dont de très nombreux enfants et femmes, qui ont embarqué pour l'Algérie où elles comptaient vivre de la mendicité".
Source : AFP

lundi 28 octobre 2013

L'histoire de « Derrick »


Quand « Derrick », 14 ans, a quitté l’école chez lui dans la région de Diffa, il ne s’attendait pas à se retrouver dans la rue. Alors quand le Service d’action préventive et éducative (Sejup), appuyé par l’Unicef, lui a proposé un stage de menuiserie métallique, il n’a pas hésité ! « Sans le Sejup, ma vie allait être un désordre : je ne dormais pas à la maison et passais mon temps à traîner. Aujourd’hui je suis content, mes parents sont fiers de moi.  Quand je verrais mes amis prendre des stupéfiants, je leur dirais d’arrêter. Avant on était ensemble… Maintenant je les dépasse : j’ai un métier !»


Photo : Islamane Abdou

vendredi 25 octobre 2013

L’eau au cœur de la fête de la science





Nous devons nous réveiller pour résoudre nos problèmes, ce sont là les termes d’un étudiant à l’université Abdou Moumouni de Niamey à l’occasion d’une conférence sur la prévention de la malnutrition infantile au Niger : rôle et enjeux de l’eau, de l’hygiène et de l’assainissement.
Cette conférence qui rentre dans le cadre de la fête de la science avec pour thème cette année l’eau,  a été co animée par le Représentant de l’Unicef au Niger Guido Cornale, le ministère de l’hydraulique et L’Union Européenne. Il ressort des différents exposés que le Niger se trouve confronté à un énorme défi en matière d’accès à l’eau potable, d’hygiène et d’assainissement qui conduit le plus souvent les enfants à la malnutrition. Selon une enquête de la banque mondiale, la défécation à l’air libre peut représenter 54% du retard de croissance de l’enfant.
Chaque année, ce sont plus de 300 000 enfants qui sont admis dans les CRENI et CRENAS du pays.  Parmi les mois de 5 ans, ceux de 6 à 23 mois sont les plus touchés.
Alors que faire en matière de l’eau, d’hygiène et d’assainissement pour éviter la malnutrition aux enfants?
Des simples gestes tels que le lavages des mains au savon (il réduit de 45% le taux d’incidence à la diarrhée) ou encore l’arrêt de la défécation à l’air libre pourrons éviter aux enfants de devenir malnutris. L’assainissement total piloté par les communautés, la  construction de mini adductions d’eau potable, la promotion de réalisation des latrines dans les écoles sont autant d’initiatives que les acteurs de la lutte contre la malnutrition mettent en œuvre.

jeudi 24 octobre 2013

Les centres des jeunes de Taladjé et Boukoki sous les projecteurs


C'est une délégation composée du ministre de la jeunesse ainsi que des partenaires techniques et financiers à savoir l'ambassade de France au Niger, l'Unicef et l'UNFPA qui se sont rendu au centre des jeunes de Taladjé et celui de Boukoki ce lundi 21 octobre.
C’est d’abord le centre du quartier Taladjé qui a constitué la première étape. Actuellement en extension, il offre aux jeunes un cadre d’apprentissage, tout en leur assurant une éducation socio-culturelle et professionnelle mais aussi de détente. Ainsi, ce centre donne une seconde chance aux jeunes en difficultés sociales, fait la promotion des activités socio-éducatives auprès des jeunes. Avec des cours de mise à niveau dispensés à l’intention des candidats libres au BEPC, beaucoup de jeunes ont eu la chance d’admettre. Il y aussi un foyer féminin où les jeunes filles apprennent la couture, le tricotage, la teinture, la broderie, éducation sociale, crochet, cuisine et aussi une filière transformation de produit en agroalimentaire qui vient de voir le jour. Ici, les jeunes on une bibliothèque, une salle informatique mais aussi une cellule sur la immigration créée avec le soutien de l’Unicef dans le but d’informer, d’orienter et accompagner les migrants potentiels ou de retour. Enfin une autre cellule ayant pour but d’informer et d’orienter les jeunes dans leurs choix professionnels.
Deuxième étape, le centre des jeunes de Boukoki. Il a été mis en place en 1997 et s’est fixé comme objectif d’assurer une prise en charge efficace des besoins des adolescents et des jeunes en matière de Santé Sexuelle et Reproductive. Dans ce cadre, plusieurs activités y sont menées à travers la ligne verte d’information sur le IST/VIH Sida joignable au numéro 14, le centre de formation en matière de couture et autres activités génératrices de revenus pour les jeunes filles, l’organisation d’activités sportives et culturelles, les séances d’Information-Éducation-Communication (IEC) de proximité dans le centre et dans les quartiers environnants de Boukoki, l’unité de prestation de services cliniques de santé sexuelle et reproductive des adolescents, le centre de documentation, et aussi une radio communautaire pour les jeunes appelée la voix des jeunes qui émet sur 99 Mhz. Cette dernière n’arrive cependant pas à couvrir toute la ville de Niamey. Les partenaires se sont dits prêts à réfléchir sur les moyens permettant d’augmenter la portée de cette radio. Ils repartent satisfaits et promettent d'accompagner encore plus ces centres.


Par I.A

mercredi 23 octobre 2013

Avis d’Appel d’Offres



 Le Programme des Nations Unies pour le Développement(PNUD) au Niger lance cet avis de recrutement  d’un consultant national et d’un cabinet ou ONG dans le domaine ci-après :


-        Un (01) consultant national pour l’étude de vulnérabilité des jeunes dans la région de Tahoua.
-        Un (01) cabinet ou une ONG pour une étude d’analyse des facteurs de conflit au Niger.
                      
Les personnes physiques ou morales intéressées peuvent télécharger les TDRs détaillés sur le site du PNUD à l’adresse : http://www.pnud.ne/appel_offre.htm.


Les candidatures  devront être remises sous pli fermé portant la mention de chaque poste et doivent  parvenir  à la réception du PNUD au plus tard le 31/10/2013 à 12 heures, heures  de Niamey GMT+1 à l’adresse suivante :


Représentant Résident adjoint Directrice des Opérations
PNUD- Niger B.P : 11207 – Niamey, Maison des Nations Unies,


La Représentation du Programme des Nations Unies pour le Développement se réserve le droit de rejeter toute candidature incomplète, mal adressée ou parvenue après la date et l’heure de clôture sans qu’il soit besoin de s’expliquer à ce sujet.




   
PROGRAMME DES NATIONS UNIES POUR LE DEVELOPPEMENT
TERMES DE REFERENCE DU CONSULTANT
REDIFFUSION


       I.         Informations sur la consultance

Numéro du Poste :

Titre du poste :             Etude des facteurs de vulnerabilité des jeunes dans la région de Tahoua

Type de Contrat :        Contrat individuel
Lieu d’affectation :      Tahoua avec beaucoup de descente dans les communes
Durée :                           21 jours ouvrés
Unité Organisationnelle : Prévention des Crises et Relèvement
Catégorie du poste :    Consultance

      II.         Contexte

Le Niger est situé en Afrique occidentale dans la zone de climat tropical sec. Il couvre une superficie de 1 267 000 km² dont deux tiers situés en zone saharienne. Il partage ses frontières avec sept pays dont plusieurs traversent des périodes de transformation intense: la Libye, l’Algérie, le Mali, le Burkina Faso, le Tchad, le Nigéria et le Bénin.

La population du Niger est estimée en 2011 à 16.3 millions d’habitant dont 64% à moins de 24 ans. Par ailleurs, le chômage des jeunes constitue une préoccupation importante et en 2010, il a été dénombré 7 363 diplômés sans emplois dont 52,5% d’hommes et 47,5% de femmes. Au niveau national cette situation est préoccupante, et notamment dans la zone sahélo-saharienne, où la jeunesse peut devenir une proie facile à la manipulation et au recrutement dans des activités illicites.

En effet, en plus des fréquents chocs externes résultant des catastrophes naturelles mais aussi des crises alimentaires répétitives et des conflits, qui affectent particulièrement les jeunes et les femmes, la survenance de façon épisodique de conflits mettant aux prises des communautés, le développement de la circulation illicite d’armes à feu, la contrebande dans certaines régions du pays, l’insécurité au Nord, l’impact au plan national des crises qui surviennent dans les pays voisins sont autant d’éléments qui augmentent la pression sur les mécanismes mis en place pour juguler les conflits internes.

En plus des défis précédemment évoqués, le Niger, de par sa situation géographique est en proie à d’autres types de contraintes liées aux conditions d’instabilité dans les pays limitrophes que sont notamment la Libye et le Mali. En effet, le Niger, comme le Burkina Faso, la Mauritanie, le Tchad et le Nigéria subit les conséquences et actes des mouvements armés et de groupes terroristes identifiés qui foisonnent aux frontières poreuses et mal contrôlées des pays de la région du Sahel. La circulation transfrontalière des combattants, des groupes armés et des mouvements terroristes ainsi que la circulation illicite des armes légères et de petit calibre et d’explosifs constitue un grave problème d’insécurité et une menace constante de stabilité interne des pays du Sahel et en particulier celle du Niger. Les pays du Sahel sont devenus des passerelles pour les activités des groupes terroristes tels qu’Al Qaeda, AQMI, MUJAO au Mali et Boko Haram au Nigeria ainsi que d’autres réseaux criminels opérant aux frontières et menant simultanément des actions de déstabilisation à l’intérieur des pays voisins.

En outre, la crise au Mali a entrainé le déplacement de quelques 50.000 réfugiés ainsi que le retour de quelques milliers de nigériens, et une aggravation des risques de trafic des armes et des personnes. A cela s’ajoute le retour de plus de 263.000 migrants nigériens qui sont retournés de Libye, sans ressources et sans emplois ; ce qui a été non seulement un facteur aggravant sur la paupérisation des ménages dans les communautés d’accueil, déjà sujettes à des conditions de vie particulièrement difficiles, surtout en zone rurale , mais aussi pourrait favoriser le risque de recrutement de ces jeunes dans des groupes armés ou des activités illicites.

C’est dans ce contexte que le Gouvernement, prenant la dimension du problème a sollicité et obtenu l’appui du fonds PBF pour soutenir les initiatives de consolidation de la Paix à travers le projet « Jeunes, Paix et Développement dans la région de Tahoua » élaboré par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et la Haute Autorité à la Consolidation de la Paix.
Cependant, la réalisation d’un tel projet à caractère novateur recommande une connaissance de la situation de référence (situation de départ) pour un meilleur suivi-évaluation et capitalisation des résultats ou acquis majeurs en lien avec les indicateurs du projet.

C’est en vue d’analyser les facteurs de vulnérabilité des jeunes et de parvenir à l’élaboration de cette situation de référence, que la présente étude est envisagée.

    III.         Objectifs global et spécifique

Objectif global
L’objectif principal de cette étude est de faire l’état des lieux de la situation et des facteurs de vulnérabilité des jeunes dans les communes de Tchinta et Tassara et d’identifier les actions nécessaires afin de surmonter les défis relatifs à la problématique de Paix et Développement. Cette étude vise à établir une baseline afin de contribuer à l’élaboration des actions du projet « Jeunes, Paix et Développement dans la Région de Tahoua » en orientant celui-ci sur les réponses aux principaux défis soulevés.

Objectifs spécifiques
Cette étude poursuit les objectifs spécifiques suivants:
  • Identifier les principaux facteurs de vulnérabilités des jeunes dans le contexte sécuritaire actuel du Niger;
  • Analyser les causes immédiates, sous-jacentes et structurelles qui sous-tendent la condition des jeunes dans les communes de Tchinta et Tassara;
  • Dégager les problématiques prioritaires en terme gaps dans l’amélioration des conditions des jeunes et dégager des pistes d’amélioration de la situation;
  • Identifier les groupes les plus vulnérables susceptibles d’être les principales victimes de la situation actuelle et des risques potentiels;
  • Faire des recommandations de stratégies à mettre en œuvre pour le projet « Jeunes, paix et développement dans la région de Tahoua ».
    IV.         Taches du consultant

Le consultant entreprendra les tâches suivantes:

  • Collecter, rassembler et analyser toute la documentation disponible sur la situation des jeunes et obtenir un diagnostic complet de la situation socio-économique des jeunes dans la région de Tahoua en général et dans les communes de Tchinta et Tassara en particulier ;
  • Faire le diagnostic des besoins éventuels de jeunes en matière d’insertion socioéconomique et d’accompagnement en lien avec la situation sécuritaire actuelle;
  • Etablir une situation de référence (baseline) en manière de réinsertion socioéconomique des jeunes, inclus une cartographie des structures en charges des questions de réinsertion des jeunes;
  • Elaborer le rapport complet et validé des facteurs de vulnérabilités des jeunes.

      V.         Produits attendus

Il est attendu de cette étude, un rapport qui comprendra:

·       Résumé analytique sur les objectifs de l’étude, la méthodologie utilisée, les résultats obtenus par rapport à la vulnérabilité des jeunes dans le contexte actuel;
·       Un rapport complet de l’analyse de la vulnérabilité des jeunes, inclus les conclusions et recommandations permettant un suivi réaliste, pertinent et cohérent des activités;
·       Un rapport d’état des lieux de la situation des jeunes face aux menaces sécuritaires permettant de constituer de manière exhaustive la situation de référence du projet;
·       Rapport des ateliers de validation.

    VI.         Méthode et supervision

Le consultant travaillera sous la supervision du Chargé de Programme de l’Unité Crise PNUD, en étroite collaboration avec la Conseillère en Paix et Développement et l’ensemble des Points Focaux des Agences de mise en œuvre du projet JPAD et la Haute Autorité à la Consolidation de la Paix (HACP). Le consultant aura l’initiative, durant toute la durée du projet, de proposer et de mettre en œuvre les solutions les plus adéquates pour la réalisation de cet étude.

Avant l’étude :
-       Le consultant est responsable de toutes les activités relatives à cette étude, et de l’élaboration des approches/outils
-       Le consultant  fournira, pour validation un dossier technique présentant le plan de travail et l’approche méthodologique qui sera utilisé lors de l’étude proprement dite ;

Pendant l’étude :
-       Le consultant communiquera à l’équipe de projet (point focaux) les propositions de  modification éventuelles des approches et tiendra compte de ses commentaires ;
-       Le consultant s’attachera à faciliter les entrevues, le recrutement et la mobilisation des acteurs,  et l’obtention des autorisations de mener l’étude au prêt des autorités nationales et régionale ;

Après l’étude :
-       Le consultant présentera une version provisoire des résultats d’analyse de l’étude pour commentaires et validation au niveau régional d’une part et au niveau national d’autre part
-       Le consultant  fournira la version finale de l’étude à la description faite dans la section « Produits attendus » 
-       Le consultant présentera le rapport final intégrant les commentaires et inputs de l’atelier de validation National.

   VII.         Compétence du consultant

Compétences
  • Capacité de travailler en équipe;
  • Aisance dans la communication écrite et orale;
  • Faire montre d'intégrité en adoptant les valeurs et normes éthiques des Nations Unies;
  • Promouvoir la vision, la mission et les objectifs stratégiques du PNUD;
  • Faire preuve d'un esprit d'adaptation et de la tolérance en matière de culture, sexe, religion, race, nationalité et âge;
  • Traiter quiconque avec équité et sans favoritisme;
  • Une bonne connaissance du Microsoft pack office de traitement de texte et tableur.

Education
  • Le consultant doit être titulaire d’un diplôme universitaire en sciences sociales de niveau BAC + 5 au moins (DEA, master, doctorat).

Expériences
  • Justifier d’une expérience d'au moins 5 ans dans les analyses de situation de conflits, de programmes et projets notamment de prévention des crises, conflits et de paix;
  • Expérience minimum de 5 ans dans les enquêtes scientifique et anthropologique;
  • Grande expérience dans la préparation et conduite des recherches et/ou étude, plus particulièrement des études de faisabilité et/ou Baseline;
  • Expérience prouvée dans la production de rapport des résultats d’étude;
  • Une bonne connaissance des logiciels de traitement des données et exploitation Microsoft.

Langue
  • Très bonne maitrise du Français, connaissance de l’Anglais serait un grand atout.

 VIII.         Critère de sélection des offres

L’offre technique se fera suivant les critères ci-dessous (100 points).

La sélection du consultant se fera suivant les critères ci-dessous:
  • Diplôme = 10 points;
  • Expérience et référence du consultant en matière de préparation, organisation et conduite des études de recherche sociales révérencielles = 20 points;
  • Expérience d'au moins 5 ans dans les analyses de situation de conflits, de programmes et projets notamment de prévention des conflits et de la consolidation de la paix = 20 points;
  • Expérience prouvée dans la production de rapport des résultats d’étude = 10 points;
  • Une bonne connaissance des logiciels de traitement des données et exploitation Microsoft = 10 points.

Offre financière = 30 points

    IX.         Méthode d’évaluation des offres

La méthode d’évaluation qui sera utilisée est celle du meilleur rapport qualité/prix (score combiné). Il sera tenu compte des compétences et les expériences du consultant, de sa méthodologie mais également de sa proposition financière.

      X.         Soumission des offres

Le consultant doit soumettre:

Une proposition technique:
  • Présentation de l’approche méthodologique et de l’organisation du travail envisagé (max 5 pages);
  • Le CV (format libre);
  • Trois références.
  •  
Une proposition financière:

La proposition financière doit indiquer le coût global de l’étude. Afin d'aider à la comparaison des offres, chaque proposition financière comprendra une ventilation détaillée du montant, incluant:
  • Les honoraires du consultant (indemnités journalières X nombres de jours ouvrables prévus);
  • Les dépenses de transport (location de voiture + carburant);
  • Les frais de mission (dans le cadre des déplacements dans la zone de l’étude).

    XI.         Date limite et lieu de dépôts des candidatures
Les candidatures devront être remises sous pli fermé portant la mention « Etude des Facteurs de Vulnérabilité des Jeunes à Tahoua» et doivent parvenir au plus tard le jeudi 31 octobre 2013 à 12 heures,  à l’adresse suivante:
PNUD- Niger, B.P: 11207 – Niamey,Maison des Nations.